Grottes et karsts de Chine
Sur les traces de Xu Xiake

Situation

La cavité s’ouvre sur le plateau du Géoparc. Après le gouffre de Long Tian Dong, il faut continuer sur la piste qui continue tout droit et s’arrêter au niveau d’une belle ferme, départ du sentier pour accéder à la grotte du Soleil. Il faut avancer sur ce sentier sur 100 à 200 m puis prendre, vers la gauche, un petit sentier qui arrive dans des champs. La grotte Sans Nom s’ouvre au bord d’un champ dans un petit bosquet d’arbres, par un petit puits de 10 m.

Exploration

* La cavité est repérée jeudi 11 août par l’équipe de retour de l’exploration de la grotte du Soleil. Bernard Lips fait une très rapide reconnaissance dans la cavité, s’arrêtant sur un vaste embranchement.

* Vendredi 12 août, Bernard Lips, Josiane Lips, Claire Falgayrac, Julie Noble et Yuan Xiaoming explorent et topographient la cavité.

Description

L’entrée se présente sous la forme d’un petit puits de 10 m, soufflant un courant d’air important, qui s’ouvre dans un bosquet. Le puits donne accès à une galerie de dimension modeste qui s’élargit au fur et à mesure de la progression. A environ 70 m de l’entrée, on arrive à un vaste embranchement formant une salle. Le centre de la salle est creusé d’un effondrement (R4) formant une zone d’absorption, qui ne présente malheureusement pas de suite.

* A droite, on peut accéder grâce à une petite vire à une galerie assez vaste et au sol plat. Une petite galerie descendant vers le sud donne accès à un petit actif dont l’amont et l’aval sont impénétrables.

La galerie principale s’arrête malheureusement brutalement 30 m plus loin. Une escalade d’un petit R2 donne accès à une minuscule galerie supérieure rapidement trop étroite.

* A gauche à partir de l’embranchement principal, la progression se fait dans une très vaste galerie, au sol trépané par des puits d’absorption sans suite pénétrable. Après un virage à gauche, la vaste galerie bute sur une énorme trémie. Il est possible de monter de 13 m jusqu’au plafond et de s’enfiler en divers endroits de la trémie. Mais aucune suite n’est pénétrable malgré la présence d’un courant d’air. La topographie montre que la trémie doit se situer sous l’éboulis de pente de la colline.

Par Bernard Lips